L'intégration des réflexes archaïques
C’est quoi un réflexe archaïque ?
Que se passe-t-il lorsque vous mettez votre doigt dans la main d’un nouveau-né ? Il le sert, pour notre plus grand bonheur, car nous y voyions un signe d’attachement…et qu’il n’y a rien de plus adorable que de sentir des petits doigts de bébé tout doux s’enroulés sur notre doigt. Il s’agit du réflexe palmaire, appelé aussi grasping. Il apparaît in utéro et s’intègrera en moyenne 3 mois après la naissance. « S’intégrer » veut dire qu’il sera suffisamment activé, utilisé, grâce à tout ces doigts et objets attrapés, pour être « rangé » et laisser place à un mouvement volontaire : l’enfant peut alors décider d’ouvrir ou fermer sa main quand il le souhaite !
Mais que se passe-t-il si ce réflexe ne s’intègre pas normalement ? Il pourrait « parasiter » l’enfant. Prenons l’exemple d’un enfant de CP, qui pour apprendre à écrire, doit tenir son stylo d’une certaine façon, sans trop le serrer : il mettra donc beaucoup d’énergie dans la tenue de ce crayon, ou plutôt dans son lâcher, ce qui le ralentira sûrement dans son écriture et en fera un élève moins attentif, car préoccupé ailleurs. Peut-être que cet enfant tiendra son crayon tellement fort qu’il transpercera sa feuille et aura des douleurs aux épaules, tant il est crispé. Lui qui met pourtant tant d’énergie dans ce geste « incontrôlé », se fera en plus réprimandé par sa maîtresse car il est trop en retard et qu’il ne s’applique pas ! Au niveau émotionnel, le fait de « garder, relâcher » sera peut-être difficile pour lui…vous voyez où je veux en venir ? Il pourrait s’agir d’un enfant très secret ou au contraire, qui va « tout partager », « tout lâcher » sans cesse…
La plus grande partie de ces réflexes devient inobservable après 1 an, car à cet âge, la motricité devient volontaire.
Parfois, un évènement stressant peut perturber son intégration ou le « réactiver » : une naissance compliquée, une séparation, un accident… Ce réflexe deviendra donc « observable » et viendra perturber la personne, quel que soit son âge…mais nous pouvons agir !
Un réflexe archaïque ou primitif est donc un mouvement rapide et involontaire, en réponse à un stimulus précis (dans l’exemple du dessus : la stimulation de la paume de la main). Les réflexes archaïques sont acquis pendant la vie fœtale, la naissance ou la petite enfance et restent normalement actifs pendant plusieurs mois.
Ils suivent un cycle d’intégration : ils apparaissent, s’activent puis disparaissent (« s’intègrent ») pour laisser place à un mouvement volontaire et contrôlé : ce sont donc les précurseurs du schéma moteur.
Ils servent à faciliter la naissance (le Réflexe Tonique Asymétrique du Cou, Galant…), à se nourrir (le réflexe de succion, de fouissement, de déglutition…), à s’attacher (le grasping…), à se protéger (réflexe de moro, d’agrippement…), se déplacer (le ramper, Babinski…). Ils forment la base des réflexes posturaux.
En cas de fort stress émotionnel, physique ou énergétique, ils peuvent être réactivés et viennent ainsi « parasiter » le corps et le cerveau : ils surchargent le système nerveux, empêchant de se consacrer pleinement à son activité, en toute possession de ses moyens.
Ils peuvent aussi ne jamais avoir été intégrés pour diverses raisons : naissance par césarienne, stress pendant la vie fœtale ou la naissance, manque de sollicitation…
Ils viennent ainsi, là encore, perturber l’enfant ou l’adulte, au niveau émotionnel (peur du bruit, addiction…), physiques (douleurs, troubles digestifs, tics, langue pendante, ne supporte pas les étiquettes, ne tient pas en place…) et énergétiques (fatigue…).
J’utilise la méthode Arkagym ® : elle permet de détecter et normaliser les réflexes non intégrés, qui peuvent venir vous perturber quel que soit votre âge (lors d’une séance de kinésiologie, si le test m’y amène).
Cette méthode, créée par le CERRE (Centre d’Enseignement et de Recherche sur les Réflexes de l’Enfance), permet de :
- détecter la présence d’un réflexe non intégré
- identifier les perturbations occasionnées
- normaliser les réflexes en question
- favoriser leur intégration dans le schéma moteur grâce aux « ancrages », petits exercices à poursuivre à la maison, après la séance.
Cette méthode s’adresse à tous, quel que soit l’âge. A toute personne en difficulté d’apprentissage ou soucieuse d’améliorer ses performances : que ce soit celui de l’équilibre, d’un instrument de musique pour un enfant ou bien l’amélioration des performances d’un sportif adulte.
Plusieurs recherches mettent en évidence les relations entre réflexes archaïques et troubles de l’apprentissage au sens large.
Elle s’adresse à toute personne se sentant « parasiter » par des gestes incontrôlables (mettre ses doigts à la bouche, se balancer sur sa chaise, ne pas supporter les cols de chemise, serrer trop fort son instrument de musique…).
En effet, ces réflexes peuvent perturber le comportement, les gestes, la posture, la cognition…ils « surchargent » le système nerveux avec de fausses informations adaptatives et donc de fausses informations à traiter : ils en réduisent donc la disponibilité. Ecouter la consigne dictée par la maîtresse, se concentrer sur le rythme de la musique, se tenir correctement assis lors d’une réunion professionnelle tout en restant attentif à son interlocuteur, gérer ses excès de colère ou s’exprimer en public devient alors très difficile.
Parfois, un réflexe archaïque non intégré ou réactivé peut être à l’origine d’un problème postural entraînant des douleurs chroniques, une énurésie, le mal des transports, un pouce à la bouche chez un grand enfant ou même un adulte (ou une addiction à la cigarette comme moyen d’adaptation, voir se ronger les ongles ou se manger la peau des lèvres)… Tout un tas de stratégies de compensation (énergivores) peuvent être mises en place pour rechercher un apaisement, une sensation de sécurité : tirer sa langue lors d’un effort, enrouler ses jambes autour des pieds de la chaise, se tenir pencher en avant pour ne pas sentir le dossier de la chaise dans son dos, tout mettre à la bouche, avoir sans cesse un objet dans les mains, être agité…
Leur normalisation permet donc des améliorations :
- au niveau corporel : une meilleure posture, une meilleure coordination
- au niveau cognitif : des apprentissages facilités, une meilleure concentration
- au niveau émotionnel : plus de confiance en soi, du lâcher prise, une meilleure gestion des émotions
Un réflexe archaïque ou primitif est donc un mouvement rapide et involontaire, en réponse à un stimulus précis (dans l’exemple du dessus : la stimulation de la paume de la main). Les réflexes archaïques sont acquis pendant la vie fœtale, la naissance ou la petite enfance et restent normalement actifs pendant plusieurs mois.
Ils suivent un cycle d’intégration : ils apparaissent, s’activent puis disparaissent (« s’intègrent ») pour laisser place à un mouvement volontaire et contrôlé : ce sont donc les précurseurs du schéma moteur.
Ils servent à faciliter la naissance (le Réflexe Tonique Asymétrique du Cou, Galant…), à se nourrir (le réflexe de succion, de fouissement, de déglutition…), à s’attacher (le grasping…), à se protéger (réflexe de moro, d’agrippement…), se déplacer (le ramper, Babinski…). Ils forment la base des réflexes posturaux.
En cas de fort stress émotionnel, physique ou énergétique, ils peuvent être réactivés et viennent ainsi « parasiter » le corps et le cerveau : ils surchargent le système nerveux, empêchant de se consacrer pleinement à son activité, en toute possession de ses moyens.
Ils peuvent aussi ne jamais avoir été intégrés pour diverses raisons : naissance par césarienne, stress pendant la vie fœtale ou la naissance, manque de sollicitation…
Ils viennent ainsi, là encore, perturber l’enfant ou l’adulte, au niveau émotionnel (peur du bruit, addiction…), physiques (douleurs, troubles digestifs, tics, langue pendante, ne supporte pas les étiquettes, ne tient pas en place…) et énergétiques (fatigue…).
J’utilise la méthode Arkagym ® : elle permet de détecter et normaliser les réflexes non intégrés, qui peuvent venir vous perturber quel que soit votre âge (lors d’une séance de kinésiologie, si le test m’y amène).
Cette méthode, créée par le CERRE (Centre d’Enseignement et de Recherche sur les Réflexes de l’Enfance), permet de :
- détecter la présence d’un réflexe non intégré
- identifier les perturbations occasionnées
- normaliser les réflexes en question
- favoriser leur intégration dans le schéma moteur grâce aux « ancrages », petits exercices à poursuivre à la maison, après la séance.
Cette méthode s’adresse à tous, quel que soit l’âge. A toute personne en difficulté d’apprentissage ou soucieuse d’améliorer ses performances : que ce soit celui de l’équilibre, d’un instrument de musique pour un enfant ou bien l’amélioration des performances d’un sportif adulte.
Plusieurs recherches mettent en évidence les relations entre réflexes archaïques et troubles de l’apprentissage au sens large.
Elle s’adresse à toute personne se sentant « parasiter » par des gestes incontrôlables (mettre ses doigts à la bouche, se balancer sur sa chaise, ne pas supporter les cols de chemise, serrer trop fort son instrument de musique…).
En effet, ces réflexes peuvent perturber le comportement, les gestes, la posture, la cognition…ils « surchargent » le système nerveux avec de fausses informations adaptatives et donc de fausses informations à traiter : ils en réduisent donc la disponibilité. Ecouter la consigne dictée par la maîtresse, se concentrer sur le rythme de la musique, se tenir correctement assis lors d’une réunion professionnelle tout en restant attentif à son interlocuteur, gérer ses excès de colère ou s’exprimer en public devient alors très difficile.
Parfois, un réflexe archaïque non intégré ou réactivé peut être à l’origine d’un problème postural entraînant des douleurs chroniques, une énurésie, le mal des transports, un pouce à la bouche chez un grand enfant ou même un adulte (ou une addiction à la cigarette comme moyen d’adaptation, voir se ronger les ongles ou se manger la peau des lèvres)… Tout un tas de stratégies de compensation (énergivores) peuvent être mises en place pour rechercher un apaisement, une sensation de sécurité : tirer sa langue lors d’un effort, enrouler ses jambes autour des pieds de la chaise, se tenir pencher en avant pour ne pas sentir le dossier de la chaise dans son dos, tout mettre à la bouche, avoir sans cesse un objet dans les mains, être agité…
Leur normalisation permet donc des améliorations :
- au niveau corporel : une meilleure posture, une meilleure coordination
- au niveau cognitif : des apprentissages facilités, une meilleure concentration
- au niveau émotionnel : plus de confiance en soi, du lâcher prise, une meilleure gestion des émotions